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Wednesday, May 31, 2006
Désolé pour le titre, mais cela n'a rien à voir avec De Gaulle. Petite information glanée entre deux churros sur le Financial Times hier matin: le gouvernement De Villepin s'apprête à renforcer les mesures d'incitations fiscales afin de faire revenir au bercail les ressortissants français à revenu élévé expatriés à Londres. Ces mesures, on s'en doute, impliquent des taux d'imposition révisés qui s'aligneraient sur ceux pratiqués outre-Manche, mais apporteraient surtout des nouveautés sur les fonds de retraites et l'ISF, nonobstant la non imposition des transferts de pactoles qui seraient ramenés dans les caisses françaises.
Je trouve la démarche intéressante dans le sens où elle vise à retenir les jeunes diplômés promis à des carrrières financières en tout genre (Investment Banking, Private Banking, Private Equity, Financial Markets, M&A etc.), mais aussi à faire revenir les "anciens" et les haut gradés de la City, qui occupent une part substantielle des 300.000 expatriés français résidant à Londres. Encore faudrait-il, c'est vrai, que Paris soit une place financière digne de ce nom, ce qui est loin d'être le cas au regard du volume des transactions en tout genre. Bref.
Mais cette nouvelle a retenu mon attention pour une toute autre raison. Le Maroc offre des conditions fiscales bien plus attrayantes que la France, le Royaume Uni ou autres chimères terres d'exil, car on y paie moins d'impôt, il n'y a pas (encore) d'Impôt Sur la Fortune, pas de droits de succession (une aberration fiscale d'ailleurs). Cela attire certes les investisseurs étrangers, l'offshoring notamment, mais pas vraiment les enfant du pays (presque 3 millions vivent en dehors du royaume).

Qu'est ce qui pourrait donc (me) donner envie de rentrer...
Supertimba, oui je sais, Lost In Translation... :-)
 
posted by Amine at 12:41 PM | 2 comments
Tuesday, May 30, 2006
 
posted by Amine at 4:37 PM | 2 comments
Sunday, May 28, 2006
J'ai passé une merveilleuse soirée hier soir à La Paloma (si si la fameuse boîte que l'on voit dans le film "L'auberge Espagnole" de Cédric Klapisch avec l'excellent Romain Duris), un des lieux mythiques de la nuit de la Ciudad Condal.
Pourquoi merveilleuse? Parce que le groupe Marocain
Darga s'y produisait en concert, et ils y ont tous simplement mis le feu. Et le temps d'une soirée, un petit souffle de Festival des musiques Gnawas d'Essaouira flottait à Barcelone. Chaud et épicé.
Pour
en savoir plus sur le groupe, allez faire un petit tour sur leur site, très bien fait.
Ils étaient tous là: Nabil, Oubiz, Adil, Hassan, Badre, Azdine, Amine, Malek, Stéphane et Khalil.
Ils font partie de ce que l'on appelle communément aujourd'hui l'Underground Marocain, la scène alternative, celle qui sort des canaux commerciaux classiques. Under Ground? Sûrement pas. Ceux-là savent vraiment monter au septième ciel.
Vidéos en 4 volets (le 4ème est original, filmé àa 1 m au dessus des artistes), avec une spéciale dédicace au Gnawi Ayoub, The Kingstoune :-)




 
posted by Amine at 11:00 AM | 1 comments
Friday, May 26, 2006
"En la calle encontré a la familia que nunca tuve"
C’est dans la rue que j’ai rencontré la famille que je n’ai jamais eue.



KAOUTAR HAIK, PELUQUERA QUE FUE NIÑA DE LA CALLE
Kaoutar Haïk, coiffeuse autrefois fille de la rue.



Entrevista en "La Contra" de la Vanguardia de hoy.
Interview dans "La Contra" de la Vanguardia d'aujourd'hui.
IMA SANCHÍS - 26/05/2006

(Traduction libre par Label ASH)
Tengo 20 años. Nací en Tánger, soy la mayor de seis hermanos. Vivo en Barcelona, comparto piso con una amiga. Soy peluquera. Estoy divorciada. Creo que las mujeres, a veces, nos dejamos maltratar. Viví en la calle durante cuatro años, de los 12 a los 16 años. Creo en Dios. Virtu Morón ha publicado mi biografía, La niña de la calle, Styria.
J’ai 20 ans. Je suis née à Tanger, l’aînée de 6 frères et soeurs. Je vis à Barcelone et partage mon appartement avec une amie. Je suis coiffeuse. Je suis divorcée. Je crois que nous les femmes, parfois, nous nous laissons maltraiter. J’ai vécu dans la rue quatre années de 12 à 16 ans. Je crois en Dieu. Virtu Morón a publié ma biographie, “La fille de la rue”, Editions Styria.

Ha sido usted una ladrona.
Vous étiez une voleuse?
Sí, una niña ladrona. La primera vez que mi madre me echó de casa tenía 9 años. Nunca fue una buena mujer.

Oui, une enfant voleuse. La première dois que ma mère me jeta à la rue, j’avais 9 ans. Jamais elle ne fut une bonne femme.

¿Quizá una mujer frustrada?
Peut-être une femme frustrée?
Mis padres se pegaban mucho. Y ella me pegaba a mí y me mordía en la cara y en los brazos. Conservo la cicatriz de un cuchillo que quiso clavarme en el vientre.

Mes parents se battaient beaucoup. Et elle me frappait et me mordait le visage et les bras. Je garde la cicatrice d’un couteau qu’elle a voulu me planter dans le ventre.

¿Adónde fue cuando la echó de casa?
Où êtes-vous partie quand elle vous a jetée à la rue?
Fui y volví varias veces. En una de las últimas intentó casarme en Marruecos con un hombre de 30 años. Yo tenía 13. Le dije que no quería y me echó de nuevo.
Je suis partie puis revenue à maintes reprises. Une des dernières fois elle a essayé de me marier avec un homme âgé de 30 ans. Moi j’en avais 13. J’ai refusé, et elle me jeta à nouveau dehors.

¿Dónde dormía?
Où dormiez-vous ?
Primero di con una mujer que quiso prostituirme y luego fui a casa de mi padre. Se alegró de verme, pero me dijo que no podía quedarme porque estaba a punto de casarse.
D’abord avec une femme qui a voulu me prostituer, puis plus tard je suis allée pa la maison de mon père. Il était content de me voir, mais il me dit qu’il ne pouvait me garder car il était sur le point de se marier.

Menudo padre.
Tu parles d’un père!

Era bueno, me dejaba dinerillo para que me comprara tabaco y me envió a vivir con su hermana prostituta, que me acogió con cariño, pero un día no me abrió más la puerta. Así comenzó mi peregrinaje de centro de acogida a casa okupa y viceversa.
Il était bon, me laissait un peu d’argent pour que je m’achète ds cigarettes et il m’envoya vivre avec sa sœur prostituée, qui m’acccueilla avec affection, mais un jour elle ne m’ouvrit plus sa porte. C’est ainsi que commencèrent mes pérégrinations de centres d’accueils vers des squats et vice versa.

Descríbame el ambiente okupa.
Décrivez-moi l’ambiance des squats.
Había mucha ropa y trastos esparcidos por el suelo, pero a míme pareció un ambiente de hermandad bastante chulo. Las tragedias siempre unen. En la calle encontré a la gran familia que nunca tuve. Robaba en la zona de la Rambla, plaza Catalunya y calle Escudillers. Aprendí mucho.
Il y avait beaucoup de vêtements et de vieilleries sur le sol, mais je ressentais une atmosphère de fraternité très agréable. C ?est dans la rue que j’ai rencontré la grande famille que je n’ai jamais eue. Je volas dans la zone de La Rambla, de la Plaza Catalunya et de la Rue Escudillers. J’ai beaucoup appris.

¿Qué aprendió?
Qu’avez-vous appris.

Que era preferible robar a turistas, porque suelen cargar con todas sus pertenencias. Ysi eran chinos o japoneses, mejor, porque son pequeñitos y enclenques.
Qu’il est préférable de voler des touristes car ils gardent sur eux toutes leurs affaires. Et s’ils y avait des chinois ou des japonais, c’était mieux, car ils sont petits et malingres

¿Cómo lo hacía?
Comment faisiez-vous?
Robábamos en grupos de cuatro o cinco. Uno tiraba del bolso, y si la víctima ponía resistencia, otro por detrás le daba un golpe. Nos íbamos pasando el bolso y si veíamos a la poli, pactábamos un punto de encuentro para repartirnos el botín. La documentación, ropa y carteras las tirábamos en un contenedor. Sólo nos quedábamos con el dinero, que no tiene nombre ni dueño.
Nous volions en groupe de quatre ou cinq. On arrachait des sacs, et si la victime opposait de la résistance un des autres lui donnait un coup par derrière. Nous vérifions le sac et si nous apercevions la police, on se mettait d’accord sur un point de rencontre pour nous répartir le butin. Nous jetions les documents, les vêtements et les portefeuilles dans des bennes à ordures. Nous ne gardions que l’argent, qui n’a ni nom ni propriétaire.

Eso pregúnteselo al que se lo ha ganado.
Ça il faut le demander à celui à qui vous l’avez pris.
Lo sé, había que tener mucho valor para hacerlo, así que empecé a drogarme. Si tenía dinero me colocaba con éxtasis, cuatro pastillas por 30 euros; si no, con disolvente.
Je sais, il fallait que cela ait beaucoup de valeur pour le faire, et c’est ainsi que j’ai commencé à me droguer. Quand j’avais de l’argent je me défonçais avec de l’extasy, quatre pastilles pour 30 euros, autrement j’utilisais du dissolvant.

¿Tranquilizantes para el día, excitantes por la noche?
Des tranquilisants pour le jour, des excitants pour la nuit ?

Exacto. Nos despertábamos a las siete de la tarde. Solía ir a casas de okupas marroquíes que me enseñaron la técnica kajagh para cuando la víctima se rebotaba: le coges por detrás y le aprietas la garganta con el antebrazo hasta dejarlo inconsciente.
Exactement. Nous nous réveillions à sept heures de l’après-midi. Je partais dans des squats de marocains qui m’enseignaient la technique Kajagh pour que lorsque la victime réagissait, on la prenait par derrière et lui serrait la gorge avec l’avant-bras jusqu’à la rendre inconsciente.

¡Qué horror!
Quelle horreur!
A veces era muy espectacular, porque se quedaban con los ojos en blanco, sin conocimiento y sacando espuma por la boca.
Parfois c’était très spectaculaire parce qu’ils se retrouvaient avec les yeux retournés, sans connaissance et recrachant de la mousse par la bouche.

Era usted una salvaje.
Vous étiez une sauvage
Estaba rabiosa porque no tenía a nadie. Ahora pienso en los pobres japoneses y me pongo a llorar. Me doy vergüenza.
J’étais enragée parce que je n’avais personne. Aujourd’hui je repense aux pauvres japonais et je me mets à pleurer. J’en ai honte.

¿Quizá por eso lo cuenta?
C’est probablement pour cela que vous le racontez?
Quizá. Nos reuníamos a las diez de la noche en un café internet al final de la Rambla. Allí nos tomábamos el café, las pastillas y controlábamos a los turistas y a la poli. Sí, me daba pena verme en esa situación. Ya hacía días que me rondaba la idea del suicidio.
Peut-être. Nous nous retrouvions à 10 heures le soir dans un café Internet vers le bas de la Rambla. Là-bas nous prenions notre café, nos pastilles et surveillions les touristes et la police. Oui, cela me faisait de la peine de me retrouver dans cette situation. Et il y avait des jours où me hantait l’idée du suicide.

¿Lo intentó?
Avez-vous essayé?
Me tomé un montón de pastillas y acabé en el hospital del Mar, de allí a comisaría porque era menor de edad. Me recogió el marido de mi prima y me fui a vivir con ellos. Él era traficante de visas. Un día buscó rollo conmigo y me marché.
J’ai avalé énormément de pastilles et je me suis retrouvé dans l’hôpital Del Mar, et de là-bas vers un commissariat car j’étais mineur. Le mari de ma cousine est venu me chercher et je suis partie vivre avec eux. Lui est trafiquant de visas. Un jour il m’a cherché des histoires et je suis partie.

¿Adónde fue esta vez?
Où êtes vous allée cette fois.
A Madrid, en busca de Laila, una marroquí que era una especie de heroína de la gente como yo. Tenía 18 años, tres más que yo. Robábamos por vicio, queríamos más y más.
A Madrid, à la recherche de Laïla, une marocaine qui était une espèce d’héroïne comme moi. Elle avait 18 ans, trois de plus que moi. Nous volions par vice, nous en voulions encore plus.

¿?
?
Creía que el dinero lo solucionaría todo. Estaba triste, sentía un deseo enorme de ver a mi madre, hubiera dado la vida por estar entre sus brazos. Regresé, era Navidad. Me abrió mi hermana: "Mamá no está. Vete, aquí nadie quiere verte".
Je pensais que l’argent était la solution `tout. J’étais triste, je ressentais un besoin énorme de voir ma mère, j’aurais donné ma vie pour me retrouver dans ses bras. Je suis rentré, c’était Noël. C’est ma sœur qui m’ouvre la porte. « Maman n’est pas là. Va-t-en, ici personne ne veut te voir »

Y volvió con lo mejorcito de la ciudad.
Et vous êtes reparti à la rue.
Sí, ladrones y traficantes de droga. Nos colocábamos continuamente: disolvente, porros, pastillas y cocaína. No me preocupaba por nada, sólo por tener dinero para mis vicios. Dormía en el metro, me acurrucaba en las salidas de aire caliente. Se estaba bien.
Oui, avec des voleurs et des trafiquants de drogue. Nous nous défoncions en permancence, des disolvants, des joints, des patilles et de la cocaïne. Rien ne m’importait à part l’argent qui me permettait de satisfaire mes vices. Je dormais dans le métro, me blottissais contre les sorties d’air chaud. J’étais bien.


¿Sí, estaba bien?
Vous étiez bien ?
Sí, porque por lo menos el grupo al que pertenecía me respetaba. Pero un educador me sacó de la calle y me llevó a un centro en el que se portaron muy bien conmigo. Me llevaron a una academia de peluquería donde pronto empecé a trabajar. Era feliz.
Oui, parce qu’au moins le groupe auquel j’appartenais me respectait. Mais un éducateur me sortit de la rue et m’amena à un centre où ils se comportèrent très bien avec moi. Ils m’emmenèrent à une école de coiffure où très vite j’ai commencé à travailler. J’étais heureuse.

¿Y?
Puis?
Volví a la calle y a las drogas tras un encuentro con mi madre. A una china le pegué tal paliza que no se podía levantar del suelo. La gente no hacía nada por evitarlo. Un día me tomé 18 tranquimazines y volví con los educadores.

Je suis retournée à la rue et aux drogues suite à une rencontre avec ma mère. Un jour j’avais donné une telle raclée à une chinoise qu’elle ne pouvait plus se relever. Les gens ne faisaient rien pour m’en empêcher. Puis je me suis pris 18 tranquillisants et je suis retournée voir les éducateurs.

Tiene usted talante de superviviente.
Vous avez un vrai talent de survie.
Encontré trabajo en una peluquería, los dueños son como unos padres para mí. Me enamoré de un marroquí que pronto empezó a pegarme. Le perdoné hasta que no quedó un centímetro de mi piel sin golpear. Mi madre declaró en el juicio a su favor. Ese maltratador acabó casándose con mi hermana.
J’ai trouvé du travail dans un salon de coiffure, les propriétaires sont comme des parents pour moi. Je suis tombé amoureuse d’un marocain qui très vite a commencé à me battre. Je lui pardonnais, jusqu’au jour où il ne me resta plus un seul centimètre de peau sans coups. Ma mère témoigna devant le juge en sa faveur. Ce bourreau se retrouva marié à ma sœur.

Por lo menos se lo sacó de encima.
Au moins vous vous en êtes débarassé.

Los malos tratos llaman a los malos tratos. A los 20 años me casé con otro que también me levantó la mano, pero sólo una vez. Lo abandoné. Ya casi nada puede conmigo.
Les mauvais traitements appellent les mauvais traitements. A l’âge de 20 ans je me suis marié avec un autre qui a aussi levé la main sur moi, mais seulement une fois. Je l’ai laissé tombé. Plus rien ne peut m’affecter désormais.
 
posted by Amine at 10:21 AM | 5 comments
Thursday, May 25, 2006


Merci Pullitzer pour le lien!
 
posted by Amine at 3:29 PM | 2 comments
Tuesday, May 23, 2006
Driss Basri, ancien Ministre de l'Intérieur du Maroc, était l'invité de RFI aujourd'hui.
Comme d'habitude, il radote et ne nous apprend rien.
En écoute:



«On saura la vérité dans l'affaire Ben Barka»
La disparition en 1965 de l'opposant marocain Mehdi Ben Barka n'a toujours pas livré tous ses secrets. En France, le juge d'instruction Patrick Ramaël a été chargé d'enquêter sur ce dossier. L'an dernier, il s'était déjà rendu au Maroc pour interroger des membres des services de sécurité qui étaient en poste à l'époque. Lundi 22 mai, il a entendu l'un des personnages clés du régime de l'ancien roi du Maroc Hassan II : l'ex-ministre de l'intérieur Driss Basri.
 
posted by Amine at 2:59 PM | 6 comments

Hicham El Guerrouj, roi du demi-fond, a annoncé sa retraite des circuits hier soir, à l'apogée de sa gloire. Il reste détenteur de cinq records du monde, dont trois en plein air (1 500 m, Mile, 2000 m) et deux en salle (1 500 m et Mile). Bravo Maestro! :-)
 
posted by Amine at 11:25 AM | 0 comments
Monday, May 22, 2006
 
posted by Amine at 3:19 PM | 0 comments
Sunday, May 21, 2006

Grâce à Loula qui l'a posté hier, j'ai découvert cet amusant court métrage de Farèes Naanaa (Tunisie, 2004, 13 min). Le pitch? "Samy 28 ans est en âge de se marier. Sa mère souhaite le voir se caser. Pour lui faire plaisir, il décide de faire un casting auprès de ses connaissances pour bien choisir sa douce moitié."
 
posted by Amine at 11:40 PM | 1 comments
Friday, May 19, 2006

Ca c'est de la pub :-)
 
posted by Amine at 12:18 PM | 8 comments
Wednesday, May 17, 2006
Je suis un inconditionnel du billet "El Hilo" de Xavier Mas de Xaxàs dans La Vanguardia. Sa livraison d'hier est plus qu'excellente. Brillante.

La sociedad catalana está a punto de vivir una de sus habituales catarsis públicas, una alucinación colectiva, al mismo tiempo, que hará levitar a gran parte de la población. De hecho, el fenómeno ya se ha iniciado. Escribo estas líneas cuando falta poco más de un día para que el FC Barcelona se enfrente al Arsenal en la final de la Liga de Campeones, el torneo de clubs más importante del mundo. La gran movilización ciudadana, con decenas de miles de aficionados desplazados a París para ocupar su asiento en el Stade de France y millones más planificando la velada por televisión, demuestra, en gran medida, la capacidad de un pueblo para ilusionarse, sufrir y disfrutar con un partido de fútbol.

También demuestra, sin embargo, la capacidad de un sistema político y económico, de una organización social avanzada, de un país con aspiraciones sofisticadas, de utilizar los genuinos sentimientos de una afición deportiva para el empobrecimiento colectivo.

Me gusta el fútbol. Soy asiduo del Camp Nou, uno de los estadios con mejor calidad futbolística, tanto propia como ajena. No me gusta, sin embargo, lo que rodea a este deporte, que es capaz de lograr, como ninguna otra actividad humana y, evidentemente, como ninguna organización internacional, la unión de intereses, la utopía de una aldea global enganchada a un objetivo común.

No me gusta, por ejemplo, la frivolidad de los políticos en torno a este deporte. Los baños de masas que suelen darse, por ejemplo, en el palco del Camp Nou. Tampoco me gusta escuchar en Catalunya Radio al hasta hace unos días consejero de Gobernación de la Generalitat, diciendo que lo único que funciona en este país es el fútbol. Hablaba como hincha del FC Barcelona y como político desplazado del poder por una desfavorable relación de fuerzas. Se enfrentó al presidente Maragall (PSC) y su partido, Esquerra Republicana, lo sacrificó para seguir en el Gobierno. Gobierno del que, sin embargo, sería expulsado días después por haber cedido a la presión de las bases y oponerse al nuevo estatuto de autonomía.

De esta crisis política también se ha escrito y hablado mucho en Cataluña en los últimos días, aunque sin provocar las levitaciones que consigue el fervor barcelonista. Afortunadamente, nadie se lo toma en serio. El teatro político hace tiempo que perdió su misterio. La dramática sobriedad de la transición se ha trocado en revista de variedades. El diputado conservador Martínez Pujalte lo demostró la semana pasada en el Congreso de los Diputados con una insubordinación al presidente de la Cámara que le mereció la expulsión del hemiciclo. Nunca había sucedido en el parlamento democrático. Martínez se mofó del ministro de Defensa, que intervenía en el pleno para defender el envío de más tropas a Afganistán, y desoyó las llamadas al orden del presidente. Tras la expulsión, el griterío de las filas conservadoras pidiendo la dimisión del ministro por su responsabilidad política en la detención de dos miembros del Partido Popular, fue tan intenso que enterró las palabras del ministro.

Más que no gustarme, me preocupan mucho los comentarios que emanan de las tertulias radiofónicas sobre la llegada a Canarias de embarcaciones repletas de subsaharianos desesperados. Seis mil personas en los últimos cinco meses. En Radio Nacional uno de estos opinadores manifestó que España sólo debería admitir inmigrantes latinoamericanos y rumanos, gente de afinidad lingüística y religiosa. En Catalunya Ràdio otro opinador se quejó de la delincuencia asociada a estas personas y sugirió que deberían desembarcar con un certificado de buena conducta. En la SER se abogaba por la expulsión inmediata de los recién llegados con el argumento de que España no puede admitir más inmigración. En estas opiniones saltaron a la vista los sustratos de fascismo y racismo que forman el modo de ser de muchos españoles.

Españoles como el hombre de Albacete que el otro día le metió cuatro balazos a su compañera mientras ésta huía del piso, escaleras abajo, con su hijo de siete años en brazos. Ella sobrevivió al ataque, pero el pequeño murió. El hombre pidió perdón. Dijo que estaba borracho y drogado.

Excusas. Somos buenos con las excusas, como las que mantuvo la consejera de Bienestar de la Generalitat catalana para declinar toda responsabilidad en el caso de Alba, una niña que lleva dos meses en el hospital de la Vall d’Hebron con serias lesiones cognitivas y motrices a raíz de una brutal paliza que recibió de su padrastro. La situación de la niña, que había sufrido agresiones previas, era conocida en el departamento, que, aún así, fue incapaz de protegerla.

¿Quién protege a las 400.000 familias presuntamente timadas por Fórum Filatélico y Afinsa, dos firmas que prometían beneficios suculentos a cambio de invertir en sellos? El estado parece que se hará cargo de los más necesitados. Es el mismo estado que en 2001 y 2003 descubrió que Fórum blanqueba dinero, pero la investigación no fructificó, a pesar de que ahora parece claro que este dinero, de alguna forma, acabó también en Marbella, financiando el mayor escándalo de urbanístico de la historia de España.

Marbella edificaba viviendas ilegales con dinero timado a pequeños ahorradores y al juez del Olmo, de baja por enfermedad, se le pasó la semana pasada renovar la prisión preventiva de un hombre supuestamente implicado en los atentados del 11-M, que quedó en libertad a la espera del juicio.

La economía española, mientras tanto, mientras los aficionados esperan que la pelota cruce la línea de gol, pierde competitividad y productividad. Estamos distraídos, no encontramos la manera de ser más eficientes y cuando bajamos al bar a por un café nos quejamos del precio. La inflación no afloja, lo que se traduce en menos exportaciones, más déficit comercial y viviendas igualmente caras para los jóvenes que luchan por abandonar la casa de sus padres.

Jóvenes que cobran mil euros al mes y ocupan la plaza Sant Jaume, como hicieron el domingo, para reivindicar unas ayudas que no tienen porque España está a la cola de Europa en prestaciones sociales.

Los jóvenes franceses, que en 1968 aspiraban a encontrar la playa bajo los adoquines de París, hoy luchan por un empleo y una vivienda digna. Luchan en una sociedad, como la española, donde nadie está dispuesto a pagar más por lo que un inmigrante extracomunitario puede hacer por menos.

Mañana al ponerse el sol, el FC Barcelona y el Arsenal jugarán en el Stade de France, que está en Saint Dènis, uno de los barrios más conflictivos de Europa, un gueto de inmigrantes, negros y musulmanes en su mayoría, sin opción a nada que no sea la lógica de la pobreza, la mala educación, la violencia y las drogas. Saint Dènis, foco de los disturbios del pasado mes de noviembre -¿recuerdan la quema de coches?-, donde Al Qaeda recluta terroristas suicidas y las escuelas son un infierno, acogerá el miércoles por la noche a un pueblo ilusionado con un triunfo en la Liga de Campeones, un pueblo dispuesto a gritar gol como quien antes, a mediados de los 70, gritaba llibertad, aministia, estatut d’autonomia. Será un grito de alegría para llenar el pozo que a diario cavan noticias como las aquí relatadas.

El riesgo está que la pelota no entre, y la hinchada catalana, con la cruz de 1714 a cuestas, se eche a las calles de Saint Dènis a pasear su destino de nación perdida en la derrotada.

Sería bueno que, en este escenario catastrofista, pudiera producirse el encuentro fortuito de un catalán barcelonista con algún ciudadano local, uno de estos franceses condenados a vivir sin egalité, capaz de prenderle fuego a una senyera o una bufanda blaugrana y quedarse tan ancho.

Tal vez entonces recuperaríamos el sentido común y viviríamos los acontecimientos deportivos como lo que son, como fiestas intrascendentes, organizadas sin más motivo que la diversión y el entretenimiento. Dejaríamos de hincharnos el ego patriótico con los éxitos de Pedrosa, Alonso y Nadal, los héroes del pasado fin de semana para millones de españoles.

Mientras no lo hagamos seguiremos idiotizados, como seres babosos a la espera de que entre el balón.

Xavier Mas de Xaxàs Faus (Barcelona, 1964), es periodista y licenciado en Historia Contemporánea, fue corresponsal de La Vanguardia en Washington (1996-2002) y en la actualidad es reportero de información local.
Es autor de "La sonrisa americana. Una reflexión sobre el imperio estadounidense" (Mondadori) y de "Mentiras. Viaje de un periodista a la desinformación" (Destino)
 
posted by Amine at 1:44 PM | 2 comments
Tuesday, May 16, 2006
Il y a 3 ans, le 16 mai 2003, Casablanca était frappée par la terreur.
J'avais publié la chronique qui suit dans l'édition de juin 2003 de Version Homme, numéro 11.

Lorsque le téléphone retentit au milieu de la nuit, on pense forcément à une mauvaise nouvelle, aux siens, aux proches, au pire. Une voix affolée au bout du fil, haletante : "appelle vite le Maroc, c'est terrible, il y a eu un drame ce soir, des attentats à Casablanca, il y a des morts". Je pense d'abord à une mauvaise blague, à un mauvais rêve, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être vrai, pas au Maroc. J'allume la télévision, la radio, rien sur le sujet, seulement de la musique et les flashs d'informations entendus quelques heures plus tôt qui se répétent en boucle sur différents médias, quand finalement une dépêche de l'AFP est reprise sur les ondes: "Le Maroc rattrapé par le terrorisme international". Je mets du temps avant de comprendre, de réaliser que le pire est vraiment arrivé. Ma ville blanche a été souillée, frappée par la haine et la terreur. Elle est cette nuit le théâtre d'une pièce macabre. Ce sont des marocains qui ont été visés, des marocains qui ont été tués, des innocents qui ont quitté la vie parce que la folie extrémiste en a décidé ainsi.
Plus tard dans la nuit, les première images commencent à apparaître à l'écran, bien réelles. Des images d'horreur, insoutenables, crues, des flaques de sang, des lambeaux de chair sur le sol, des regards hagards, des visages blêmes sur les lieux des attentats, des cibles faciles.
Les premiers témoignages des journalistes locaux en liaison téléphonique avec les rédactions des chaînes étrangères apportent quelques premiers éclairages sur cette sombre nuit. Je me perds dans un tourbillon de sentiments vindicatifs. Puis je prends conscience qu'il est inutile de nourrir la haine, nécessaire de ne pas offrir aux terroristes la réaction recherchée, de ne pas se laisser intimider. Ils n'altèreront pas d'un iota l'amour et la foi inébranlables que nous devons conserver pour notre pays, nos valeurs, nos racines, notre identité. Le Maroc modéré, tolérant, uni, ne doit pas freiner sa marche vers la modernité. Je m'interroge alors qur les retombées d'une telle boucherie, sur les réactions à venir des opinions internationales : ce 16 mai entrera-t-il dans l'histoire de notre pays comme notre 11 septembre à nous? Dans les prochains jours, des voix s'élèveront-elles pour clamer à l'unisson "nous sommes tous des marocains"?
Le lendemain matin, je suis à nouveau réveillé par le téléphone. Un couple d'amis français m'appelle pour prendre des nouvelles et m'exprimer leur solidarité. "Tu sais, on hésitait entre plusieurs destinations pour nos vacances cet été. On a bien réfléchi, et on a décidé de ne pas apporter d'eau à leur moulin. On ira au Maroc, et on passera par Casablanca".
Amine, Juin 2003, Version Homme #11
 
posted by Amine at 9:00 PM | 2 comments
Monday, May 15, 2006
Intéressante livraison printanière de Géo qui présente un Majesteux Maroc dans son dernier hors-série (nº19). Tahar Ben Jelloun y signe la tribune suivante: "Et si le Maroc était un livre, un superbe manuscrit gardé dans une de ces belles maisons de Fès ou de Marrakech, une histoire murmurée par le vent de l’histoire, un livre à lire et à relire, une œuvre inépuisable mêlant la simplicité à la grandeur d’âme, passant du conte merveilleux et cruel à la tonalité picaresque que façonne un imaginaire étonnant, mélangeant les genres jusqu’à étourdir le lecteur, le visiteur, le voyageur attentif. Ce serait un livre qui raconterait la condition humaine, les passions des couleurs et des saveurs, l’enracinement dans la terre et la mémoire comme référence majeure des valeurs d’humanisme, la volonté de vivre malgré les difficultés en restant debout, digne et fier...».
Je souscris bien plus à cette définition qu'à la vacuité du slogan "le plus beau pays du monde".
 
posted by Amine at 11:00 AM | 9 comments
Wednesday, May 10, 2006
Les grands moments de télévision sont rares. Celui-ci en est un.
Lors du dîner annuel des correspondants de presse de la Maison Blanche(White House Correspondents Association Dinner),
l'humouriste de Comedy Central Stephen Colbert, s'est payé la tête de Georges W. Bush.
Avec brio.
Ce qui ressemblait les premières secondes à de l'humour bon enfant s'est vite transformé en un procès cinglant du président Américain et de son administration. A vous de juger:


Cela a visiblement bien plu à ses aficionados: un Thank You Site lui est désormais consacré pour louer sa prestation, avec déjà plusieurs dizaines de milliers de signatures. En revanche, Bush a rit jaune. Très jaune. Les rushs de la caméra restée sur Bush pendant toute la durée de la prestation de Colbert sont tout aussi édifiants, ici.
 
posted by Amine at 12:30 PM | 3 comments
Monday, May 08, 2006



Il est à fond Strauss-Kahn. Déjà sur les starting blocks au lendemain du 21 avril 2002, il créait son Think Tank, A Gauche en Europe, avec à ses côtés Pierre Moscivici (président dudit TT) et l'excellent Michel Rocard. En éveil sur la chose politique depuis, il n' a cessé d'essayer de (re)construire son image (il a perdu du poids, sérieusement! Il s'est même fait remonté sa paupière droite par chirurgie plastique etc...) et de préparer sa lente mais sérieuse ascension vers la désignation du candidat PS à la prochaine élection présidentielle. Imprévu de dernière minute, Ségolène risque de lui rafler la mise.
Mais rien n'est gagné, ni perdu d'avance. Très au fait de la blogosphère, on le voit partout, sur son blog d'abord, mais aussi chez Loic Le Meur etc. Le 3 mai dernier, il proposait même de se retrouver en débat avec Nicolas Sarkozy sur le blog de Loic, terrain présenté comme "neutre". Traduction: les médias traditionnels, l'Assemblée Nationale ne sont plus des terrains neutres?
 
posted by Amine at 1:56 AM | 1 comments
Sunday, May 07, 2006

Red Bull Air Race Barcelona
Il y avait des centaines de milliers de spectateurs hier après-midi sur les plages de Barcelone (platga de Bogatell principalement), massées pour admirer la hautes voltiges du Red Bull Air Race. Impressionnant! Le résumé officiel est disponible ici.

 
posted by Amine at 1:56 PM | 4 comments
Friday, May 05, 2006
Le plus beau visage du PAF, Mélissa Theuriau, la sirène matinale de LCI, fait donc partie de la valse des changements annoncés cette semaine. Succédant à Laurence Ferrari en tant que joker de Claire Chazal, elle présentera la grand-messe du vingt heures les week-ends dèes cet été. Elle fait notamment partie de la sélection de bloggeurs que LCI a sélectionnés. Elle s'en exprime ci-après:



 
posted by Amine at 2:32 AM | 5 comments
Comme chaque année à la même période, les gourous du PAF annoncent les changements de la saison à venir. En vrac: Thomas Hugues, joker de PPDA, est mis sur la touche, victime de la "discrimination positive", au profit de Harry Roselmack et Laurence Ferrari quitte TF1 pour aller occuper la plage horaire du Vrai Journal de Karl Zéro qui est évincé de Canal + après dix années de loyaux services, pertinents et surtout irrévérencieux. Nicolas Sarkozy et Laurent Fabius qui le soutenaient il y a un an malgré ses dérapages sur l'affaire Alègre (versus Dominique Baudis notamment) répondent aujourd'hui aux abonnés absents. Fabius qui lui donnait une petite leçon de politique il y a une semaine:



 
posted by Amine at 2:21 AM | 5 comments
Thursday, May 04, 2006
On connaissait l'attirance de Nicolas Sarkozy pour le modèle américain: économie, communication, media, valeurs, afirmative action, bref tout est bon prendre outre-Atlantique et à dupliquer quasiment tel quel en France. Va-t'il surfer bientôt sur la vague du néo-évangélisme? Sarkozy-Jésus, "je crois en toi"? Ecoutez donc:



J'ai repris cette sélection auprès de Mathilde Serrell et Antoine Blin: "On y entend, avant Nicolas, l'humouriste Gérald Dahan imitant... Nicolas. Dit-il, sous couvert de parodie autorisée, ce que l'original brûle de déclarer sans pouvoir se le permettre ? Et après le grand discours, vous découvrirez une chanson pour le moins déconcertante : un parallèle est fait entre Sarkozy et ...Jésus Christ!"
 
posted by Amine at 5:47 AM | 0 comments
Wednesday, May 03, 2006

Qui n'a pas déjà sucé une Chupa Chups? En Espagne, où la société catalane éponyme a été fondée en 1958 par Enrique Bernat en Villamayor, ces sucettes figurent parmi les premiers bénéficiaires de la loi anti-tabac entrée en vigueur le 1er janvier dernier. S'étant préparé des mois durant à cette importante modification de la législation, le groupe, qui possède également les confiseries dentales Smint, a aiguisé une judicieuse stratégie de pénétration des entreprises, des restaurants, bars, aéroports et autres lieux public en y installant plus de 1000 nouveaux distributeurs en Espagne au cours du dernier trimestre 2005. Résultat des courses? Chupa Chups voit ses ventes décoller et semble être le meilleur substitut pour les fumeurs repentis: un ex-fumeur sur 2 en Espagne en consomme pour pallier son besoin de nicotine.

Comme le revendique la société sur son site, sucking is good for you! Et c'est lucratif pour elle.
J'ai arrêté de fumer le 29 septembre dernier, mais ce soir c'est promis je m'en grille une :-)
 
posted by Amine at 7:15 PM | 6 comments
Monday, May 01, 2006


Démarrant ma revue de presse matinale, je suis encore une fois effaré par la bêtise et le ridicule outre-Atlantique: le Conseil Municipal de la ville de Chicago vient de décider tout bonnement l'interdiction du foie-gras.
Illégal.
Rien que ça.
Lu dans Le Monde ICI. Chronique du très bon Eric Leser.
"Nous avons des enfants qui se font tuer par des chefs de gang et des trafiquants de drogues. Nous avons de sérieux problèmes ici dans la ville et nous nous occupons du foie gras !"
(...)
Pour Gene Bauston, président et fondateur de Farm Sanctuary, un groupe de protection des animaux, "Chicago a accompli un acte historique qui aura des conséquences dans tout le pays".
(...)
"Ils utilisent l'ignorance pour défendre une cause absurde : pêcher un poisson avec un hameçon, élever un poulet industriellement, saigner un boeuf pour qu'il soit casher ou halal est au moins aussi stressant pour l'animal que le gavage."
(...)
La Californie a voté une loi en 2004 qui interdit à partir de 2012 la production sur son territoire et plusieurs autres Etats, dont l'Oregon, celui de New York, l'Illinois, Hawaï et le Massachusetts, pourraient adopter des textes plus durs faisant de la possession même de foie gras un acte criminel.
(...)
Le chef Didier Durand, dont le Cyrano est considéré comme l'une des meilleures tables de Chicago, s'emporte contre "les activistes qui ont menti, triché et présenté des photographies truquées aux élus municipaux. On remet en cause la liberté. Personne n'est obligé de manger du foie gras, mais personne ne devrait être privé de ce droit". Son restaurant a été vandalisé en octobre 2005.
(...)

Aaaaaarrrggghhh...!!!!!!!!!
En attendant, continuez de gaver les prisonniers d'Abou Ghraib pour qu'ils cessent leur grêve de la faim.
Ca, vous n'êtes pas capable de l'interdire par une loi.
 
posted by Amine at 11:15 AM | 3 comments