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Monday, August 01, 2005
La décision de venir m'installer un certain temps à Barcelone était déjà fermement prise lorsque j'avais vu L'auberge espagnole à Paris en 2003, et le film ne fit que conforter mon envie d'aller me dorer au soleil Catalan.
Une fois à Barcelone, la bande-son et les aventures de Romain Duris (Xavier) me revenaient souvent à l'esprit, et je me rendais compte chaque jour un peu plus à quel point le film était fidèle à la réalité de la movida locale.
Ce week-end, je suis allé voir Les Poupées Russes , et j'ai tout simplement adoré ce deuxième volet, beaucoup plus profond et intimiste, introspectif et interrogateur, au scénario merveilleusement bien travaillé, au montage (bravo Lola Doillon) aussi surprenant que son petit frère, avec toujours cette même magie de la voix off qui transporte le spectateur sur un petit nuage.
Une bonne partie du film se déroule cette fois-ci à Paris. J'y ai curieusement retrouvé beaucoup de rues où j'aimais déambuler. Mais tout comme les dernières fois où je suis reparti à Paris pour mon travail, la plus belle ville du monde m'est apparue bien froide, sans aucune envie d'y vivre à nouveau alors que c'était ce qui était initialement prévu après ces deux années passées ici. Une fois encore, Cédric Klapisch m'a conforté dans mon envie de rester à Barcelone. Je n'aime pas penser au jour où il "faudra" repartir ailleurs...
Bien que passionné de cinéma, je me suis très rarement retrouvé dans un personnage. Je me retrouve pourtant parfaitement dans Xavier, la même fougue, les mêmes démons, les mêmes passions et les mêmes doutes à l'époque de l'Auberge Espagnole, et aujourd'hui parvenu à la trentaine, les mêmes réflexions, les mêmes questions... Mais à la question essentielle du film, merci Maître Klapisch, car je sais que j'ai trouvé ma dernière poupée russe, et je suis convaincu que ce sera la dernière.
 
posted by Amine at 1:00 PM |


7 Comments:


At 8/03/2005 01:27:00 AM, Anonymous Anonymous

Salut Amine,
xavier... je me rappelle la premiere fois où j'ai vu l'auberge espagnole, quelques mois après mon arrivée à Paris...

Mêmes emotions, mêmes interrogations, mêmes regards naïfs, mêmes soucis, mêmes découvertes....

J'étais, comme toi, surpris de me retrouver dans ce personnage spécial ... avec un ton marrant, désinvolte..

C'était un chef d'oeuvre

la Bande Originale aussi... j'écoute religieusement et en boucle cet album ...
je suis transporté chaque fois par le Maitre Ali Farka Touré, et un sourire apparit sur mon visage, quand je revois Xavier, essayant de singer un guitariste :)

Somptueux...

J'attendais les Poupées Russes... et puis, ce fut la continuité du chef d'oeuvre... le même personnage; dans le même monde, ...

Je souris encore... un sourire bete devant mon écran d'ordi...
les scenes défilent dans ma tête... ces mêmes scènes, que j'ai vécu certains jours.. autrement..

je me joins à toi Amine, et je dis
Bravo et Merci Klapisch !!


Ayoub... une auberge espagnole dans sa tête
http://www.kingstoune.com

 

At 8/03/2005 11:55:00 AM, Anonymous Anonymous

Tu es sûr que c'est ta dernière poupée russe? il y en a peut-être encore une toute petite cachée au fond de celle-ci....

J'aime beaucoup cette note parce que l'auberge espagnole a coincidé pour moi avec le chemin inverse : je l'ai vu quand je venais jute de quitter l'Europe et de rentrer au Maroc.
ça m'avait fait un drôle de pincement de coeur par ce que je film évoquait une page que je venais de tourner, un monde que je laissais derrière moi...C'était un adieu à un mode de vie et à une certaine forme d'amitié.

 

At 8/03/2005 12:08:00 PM, Anonymous Anonymous

Ah le coup du pipoteur est tout bonnement ingénieux! ( ça m'a rappelé Edouard Bear dans mensonge et trahison). La bande son ne m'a pas transporté cette fois, en tout cas pas autant que celle de l'auberge espagnol ( faut avouer que la barre était placée très haut). J'ai malheureusment été déçue par l'esprit du film, peut être paceque les personnages ont mûri plus vite que moi donc je me reconnait plus à ceux de Barcelone. La scène qui m'avait marquée dans l'auberge espagnole était le moment ou xavier était rentré d'espagne et découvrait son nouveau job pépère, ses nouveaux collègues usés par des années de dur labeur, et là, un flash, la musique de daft punk le transporte et il s'enfuit de ce monde qu'il n'a pas choisi .Mais il y'est maintenant, à la trentaire, pense avoir raté le train de sa poupée russe,mais se résigne à faire bonne figure devant son grand-père, fait ce dont il toujours rêvé, écrire , mais manque de pot ça ne le fait vivre, alors il se résigne à écrire des scènes de mauvais téléfilm. y'a pas de bureau ni raie bien tracée sur les cheveux, mais la rue aux mesures parfaite est immobile, patiente et l'attend. La vie

Ps: au fait je ne savait pas que le mot mounica ( poupée b' darija) venait de Munica espagnol! :)

 

At 8/04/2005 10:12:00 AM, Anonymous Anonymous

En español es Mónica. En http://www.elalmanaque.com/santoral/agosto/27-8-monica.htm está el siguiente texto sobre el origen de ese nombre (que por cierto, procede del norte de Africa):

MÓNICA

Parece que su origen es Mónaca, ermitaña; habiendo surgido este nombre en los primeros tiempos del cristianismo en el norte de África, tierra en la que se inició el espíritu eremítico, es razonable pensar que fuera éste su verdadero significado, y que debió nacer como un sobrenombre con el que se denominaría a las mujeres que llevaban una vida piadosa y austera propia de ermitañas. El tiempo y el valor positivo y elogioso que se dio a este sobrenombre, acabó convirtiéndolo en nombre. La palabra Mónaca que dio origen a Mónica es de origen griego. Deriva del adjetivo monoV (mónos,el mismo con el que se formaron monarquía, monasterio, monólogo) que significa solo, único. Es éste un nombre que nunca ha dejado de llevarse, pero que ha mantenido siempre su singularidad.

Santa Mónica nació en Tagaste, África, el año 331. Su mayor mérito es el de ser madre no sólo natural, sino también espiritual del gran san Agustín. Fue educada como cristiana y procuró con todas sus fuerzas que lo fuesen también su marido Patricio y su hijo Agustín. Ambos fueron para ella una dura batalla: el marido porque tenía muy mal carácter, acentuado por la presencia de la madre de ésta, que nunca llegó a aceptarla. Pero Mónica era mujer de gran fe y no era asequible al desaliento. Consiguió convertir a su marido y dulcificar su carácter. Mucho más le costó encaminar a su hijo Agustín, que llevaba una vida disipada. Ella misma había criado a sus hijos (tenía otro hijo, Navigio, y una hija de nombre Perpetua), sintiendo después los dolores del parto tantas veces cuantas los veía apartarse del camino recto. Tenía el don de apaciguar y de serenar cualquier tensión que se produjese a su alrededor. Sus grandes armas eran la humildad y la dulzura. Con ellas consiguió convertir a su hijo, que llegó a ser una de las mayores lumbreras de la Iglesia y un personaje de gran peso en la historia del pensamiento occidental. San Agustín resume así la vida de su madre: "Había sido mujer de un solo varón, había cumplido todas las obligaciones que tenía para con sus padres, había gobernado su casa y familia con mucha piedad, y las buenas obras que había hecho daban testimonio de la virtuosa conducta que había tenido". Podríamos decir de Santa Mónica que fue de una sencillez heroica. Y su mayor heroísmo fue resistir en su lugar sin desalentarse. La santa mujer, cuando vio completada su obra, siendo su hijo de 33 años, ya totalmente encarrilado, dijo: "por lo que a mí respecta, nada me retiene ya en esta vida. Yo no sé qué he de hacer de aquí en adelante. Lo único por lo que pedía a Dios más tiempo, ya lo he conseguido". San Agustín lloró la muerte de su madre y tuvo para ella hermosos recuerdos: "Parece que mi vida se deshacía, pues la mía y la suya no hacían más que una sola". Es que la lucha de ambos por una vida de calidad espiritual y humana para el hijo, los unió estrechamente.

Las Mónicas celebran su onomástica el 4 de mayo o el 27 de agosto. El modelo de mujer fuerte en el fondo, suave en las formas; de aspecto frágil, pero recia más que el acero; inteligente, pero modesta; entregada en cuerpo y alma a sus nobles objetivos hasta alcanzarlos, es como para confiar en el nombre. ¡Felicidades!

 

At 8/23/2005 11:09:00 PM, Anonymous Anonymous

Hello Amine!

on vient de rentrer du cinema de voir... et oui tu l'as déviné: Les poupées russes. J'ai aussi beacoup aimé, même si j'ai trouvé une vision trop obscure de la treintaine, peut-être parce que je n'y suis pas encore tout à fait ;-) En tout cas j'ai bien apprecié l'ambiance du film et le sentiments melancholique que ça nous laisse un peu à tous. Je me joins à toi pour dire que moi aussi j'ai trouvé mon poup-rus! A bientot.

 

At 8/23/2005 11:16:00 PM, Anonymous Anonymous

Bonsoir Amine,

2 commentaires:
- tu te retrouves dans le personnage de Xavier. moi aussi. etrange non? le talent de Klapitch est justement de faire de Xavier un personnage dnas lequel tout le monde se retrouve sans doute. ou plutot retrouve ses doutes.
- dans la métaphore des poupées russes, j'aime l'idée que toutes les poupées -sauf la dernière- sont vides. la dernière est certe plus petite mais au moins elle est en bois massif. inséparable et indissociable.

levons notre verre de vodka à la chance d'avoir chacun à notre coté notre poupée russe.

bises

k.

 

At 9/09/2005 12:38:00 PM, Anonymous Anonymous

Salut !
je n'ai pas encore vu le film .. mais je peux tres bien imaginer .. rien que de voir la bande d'annonce ... je suis impatiente de le voir
Ravie que t'as trouve ta poupee russe !!! ce sera l'ultime inchallah !
Amicalement !