"Nos exportations augmenteront sensiblement l'an prochain, en particulier vers l'étranger".
C'est à ce genre de sorties médiatiques risibles que l’idiot du village planétaire nous a habitué depuis son accession au trône républicain qui l’a fait succédé à papa. Vendredi dernier, 24 juin, le niais de service a encore brillé par son intelligence en faisant un lapsus plutôt intéressant. Voici le texte de la dépêche afférente :
George W. Bush confond Israël et l'Irak
WASHINGTON (AP) - George W. Bush a fait un nouveau lapsus vendredi, confondant apparemment Israël et l'Irak. "Mon rêve est de voir un Etat palestinien vivant en paix à côté de l'Irak", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre irakien Ibrahim Al-Jaâfari qu'il a reçu à Washington. George W. Bush a exprimé dans le passé à plusieurs reprises son souhait de voir un Etat palestinien indépendant coexister pacifiquement avec l'Etat hébreu.
J’ai souri en lisant cela, concluant au pathétique. Puis le commentaire d’un ami m’a fait réfléchir : lapsus, certes, mais révélateur ? Car il fait étrangement penser au rêve de la Droite israélienne de transférer l’ensemble de la population palestinienne en Jordanie, et d’en faire un Etat. Dans cette configuration, l’Etat Palestinien serait effectivement voisin de l’Irak.
Pour peu que les projets des faucons américains abondent dans le sens de la Droite israélienne, le lapsus de Bush II ne serait-il finalement qu’une confession maladroite de plans minutieux ?
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Photo : femme pleurant la destruction de sa maison à Khan Younès, Bande de Gaza, 2003.
"We discussed the way forward in Iraq, discussed the importance of a democracy in the greater Middle East in order to leave behind a peaceful tomorrow."
"They misunderestimated me." —
George W. Bush
La tete sous le kepi n'est pas si brillante.
Les palestiniens ont deja ete expulse vers la Jordanie et les pays frontaliers. Beaucoup ne veulent pas ou ne peuvent pas revenir vers leurs pays.
La politique d'Israel est basee sur une politique de "fait accompli". L' action d'abord, ensuite la discussion, comme la construction du mur qui grignotte les frontieres de 1968.
Mais comme a dit Bush "I know the human being and fish can coexist peacefully."
Alors pourquoi pas les israliens et palestiniens, un jour.
Zed Zero