El misterio de Bin Laden, La Vanguardia, 28/11/2005
Par Giorgio Bocca
(Petit texte synthétique résumant l'évidence. Traduction libre de votre serviteur, aucun droit réservé)
El misterio de Ossama Bin Laden continúa. Pasan los años y la potencia imperial a la que golpeó en su corazón en aquel 11 de septiembre del 2001 no logra capturarlo y castigarlo, no logra encontrar su refugio en las montañas de Afganistán o de Pakistán o de quién sabe qué lugar desértico del Asia Central. Es algo increíble.
L'énigme Ben Laden persiste. Les années passent mais la puissance impériale qu'il frappa en plein coeur le 11 septembre 2001 ne parvient pas à le capturer, ne parvient pas à dénicher sa cachette dans les montagnes d'Afghanistan ou du Pakistan ou de quelqu'autre lieu désertique d'Asie Centrale. Cela reste incroyable.
Las fuerzas estadounidenses que van a cazarlo pertenecen al pueblo que envío a sus hombres a la Luna, que ha lanzado un telescopio al espacio, que tiene instrumentos capaces de fotografiar una moneda a 20 kilómetros de distrancia y no logran localizar a un grupo de fugitivos que estará formado como minimo por unos cincuenta hombres, que no están todo el día encerrados en una gruta porque tienen que abastercerse, recibir gente, hacer paseos por los bosques, como hemos podido ver. Con Ossama Bin Laden al frente de ellos y detrás de su médico egipcio, Ayman Al Zauahiri. Sin embargo, nadie encuentra a Laden.
Les forces américaines qui le pourchassent appartiennent au peuple qui a envoyé ses hommes sur la Lune, qui a lancé un télescope dans l'espace, qui possède des instruments capables de photographier une pièce de monnaie à 20 kilomètres de distance mais qui ne parvient pas à localiser un groupe de fugitifs composé au minimum d'une cinquantaine d'hommes, qui ne passent pas toute la journée enfermés dans une grotte car ils ont besoin de se ravitailler, de recevoir des visites, de faire des balades dans les bois, comme nous avons pu le voir. Avec Oussama Ben Laden d'un côté et son médecin égyptien Aymane Al Zawahiri de l'autre. Cependant, personne ne trouve Ben Laden.
Uno sospecha que nadie lo busca en serio. No le busca ni el mismo dictador pakistaní, Musharraf. Creo que se podría hacer un hipótesis: los norteamericanos no lo encuentran porque no quieren, porque les va bien que el gran enemigo siga libre y que les ayude a justificar la guerra contra al terrorismo, que comporta la ocupación de posiciones estratégicas y de reservas petrolíferas. Dirán ustedes que es una ficción? Quizá sí, pero para justificar la guerra de Iraq el presidente Bush y sus hombres han inventado arsenales inexistentes. Y si quisieran capturar a Bin Laden saben que no basta con enviar un batallón de soldados alpinos entrenados de Utah a las montañas de Pakistan.
On est en droit de douter qu'il soit sérieusement recherché. Pas même par le dictateur pakistanais Mousharaf. Je crois que l'on peut formuler une hypothèse: les américains ne le trouvent pas parce qu'ils ne le souhaitent pas, parce que cela leur convient parfaitement que le grand ennemi reste libre et qu'il les aide à justifier la guerre contre le terrorisme, qui implique l'occupation de positions stratégiques et de réserves pétrolifères. Vous diriez que c'est une fiction? Peut-être que oui, mais pour justifier la guerre en Irak le président Bush et ses hommes ont inventé un arsenal inexistant. Et s'ils avaient voulu capturé Ben Laden, ils savent pertinement qu'il ne suffit guère d'envoyer un bataillon de soldats alpins entraînés en Utah dans les montagnes pakistanaises.
At 12/14/2005 04:34:00 PM, Loula la nomade
Bonjour Amine,
Depuis la chute du mur de Berlin, L'oncle Sam a trouvé en son ex collaborateur le prolongement qui continue à nourrir la crainte de l'Autre. Continuer d'alimenter la peur fait partie de la stratégie expansionniste de ceux et celles qui tirent les ficelles pour les besoins d'une culture guerrière dont les marchands de la mort, les gros actionnaires des cies pétrolières et maintenant les cies qui profitent de la décentralisation des services de l'armée.
Que ce soit en matière de politique intérieure ou extérieure, les faiseurs d'opinion investissent tout terrain susceptiible de passer leur message. La pieuvre tentaculaire maintient sa place en jouant à la victimisation de cet idéal républicain qui n'en est pas un (voir, la naissance de la citoyenneté aux USA, l'effacement de l'Etat maintenu dans un rôle de médiateur entre les travailleurs et les grandes cies). Ne reste donc à cet empire semblable à celui de Rome que la guerre, nerf essentiel à déjouer l'opinion publique. La relecture des fondamentalistes et l'importance grandissante acquise depuis une décennie fait entrevoir le pire. Mais comme pour tout empire, il y a une fin. Le problème n'est pas de savoir comment aura lieu cette fin, mais surtout comment s'organisera le reste du monde pour éviter d'hériter des problèmes issus de la boîte de Pandore ouverte par l'administration et les puissants lobbies belligérants.
At 12/14/2005 05:20:00 PM, Amine
Loula, à chaque fois que tu fais un tour par ici, tu fais monter mon blog au septième ciel!!!
Excellent commentaire, grande Loula, comme d'hab.
C clair, très juste et concis...
Comme pour tout empire, il y a une fin... Certes... mais elle se fait désirer celle-là :-(...
Etérnel retour de Nietzsche...? Et si cette fois C T le dernier empire? Car la boîte de Pandore, si elle s'ouvre (pas de notre vivant probalement) risquerait bien de ne permettre qu'un seul type de nouvel Empire nommé "Chaos".
Tout à fait d'accord avec Amine, Excellent comment de Lula. Merci pour le choix du post aussi, Amine.
La guerre? On a crée la guerre sur le terrain de l'ennemi, donc sans dégats locaux! Puis la guerre avec bcp trop de technologie, ayant un objectif de guerre sans victimes (humains, quoique...) Et après le 9-11 c'est la nouvelle guerre! celle là est une guerre sans ennemi!
La prochaine? Oui, probablement le chaos total.
Exacto. Bin Laden es un símbolo (muy útil por cierto) para permitir a los americanos seguir desarrollando una mentalidad completamente binaria: Bueno /malo Amigo/enemigo.
En su propio esquema ciertamente patético, es necesario que existan "enemigos del mundo" que se encuentren "libres" y por lo tanto "pudan atacarnos" porque solo en esos casos, solo en un estado de alerta permanente pueden justificar lo injustificable en nombre de una protección que nadie les pidió y ocultando debajo de una fina capa que han llamado "protección frente al terrorismo", los verdaderos intereses que no son otros que seguir manteniendo y engordando eternas generaciones de ignorantes sin oficio ni ocupación, sin siquiera interés en el mundo que habitan, y que creen que antes de EEUU el mundo no existía y que, siempre en ese lamentable esquema binario, consideran que si ellos son buenos los que no opinan como ellos son malos, o al menos son sospechosos de serlo. Los mismos que desconocen las actividades de su país en innumerables guerras, especialmente Irak - Iran y Afganistán contra la invasión Rusa y que jamás se han detenido a pensar que sus intervenciones han podido generar reacciones. Porque la ignorancia es la más antigua de las formas de control y dominio sobre una población, que se deja guiar como ovejas en un rebaño por aquel que se les presenta por los medios como un "ilustrado". Los mismos que juegan permanentemente a utilizar el sinónimo de "terroristas" cuando a ellos les interesa, porque, en éste mundo que nos toca y como dijera Umberto Ecco, "ya no se trata de si aquel es un hijo de puta, se trata de si es un hijo de puta de los nuestros o de los otros"