Je suis réellement "accro" aux billets de Eric Fottorino, chroniqueur au Monde.
J'ai particulièrement apprécié sa livraison de ce jour....
Conte indien. Un chef parle à son fils de la vie. Il lui dit que l'homme abrite en lui deux loups qui se combattent. Un loup maléfique et plein de ressentiment. Un loup profondément bon et pacifique. L'enfant demande lequel des deux finit par gagner. Son père répond : "Celui que tu nourris." Depuis quatre ans le 11 janvier, des hommes arrivés enfants à Guantanamo croupissent dans leurs cellules, attendant un jugement. En eux le loup du diable doit être très bien nourri, de vengeance et de haine.
Eric Fottorino
Article paru dans l'édition du 13.01.06, Le Monde. Le lien ici.
Salut Amine
Et bien je vois qu’on est tous accros à la dernière page du Monde :)
Je commence en effet le journal par le billet de Eric Fottorino . Mais à chaque fois je peux pas m’empêcher de penser à Pierre Georges. Je sais pas pourquoi mais je pense qu’il a tellement met la barre haut que son successeur a du mal à imposer son style.
Eric Fottorino est un très belle plume je dis pas le contraire. En plus rédiger un billet en moins de 500 signes c’est pas facile. Mais il reste trop littéraire à mon goût.
Il a commis une gaffe inoubliable lors de l’affaire du RER D. Je me souviens encore de son billet " méthodes de Nazis"» qui commence par des ." des maghrébins et des noirs ont agressé…".
Il s’en est excusé après. Des excuses un peu forcées. Là aussi j’ai pensé à Pierre Georges. Un jour il a fait une faute de langue et écrit « je serais gré » au lieu de « je saurais gré » et le lendemain il a écrit tout un billet pour corriger l'erreur avec le style très plaisant qui est le sien.
Ceci dit je continue à commencer le Monde par la dernière page.
Tiens la très réussie nouvelle formule c’est Eric Fottorino qui l’a pilotée.