Sunday, March 09, 2008
Quand je pense qu'on a pourri la vie de CLinton pour un cigare...
Nicolas Sarkozy a le droit d'avoir les amis qu'il veut, voyages dans les yachts et les jets de qui il veut, partager son lit avec qui il veut, on s'en fout, c'est sa vie privée, même s'il la met en scène, on s'en fout tant que cela ne vient pas entraver son impartialité de président et que ses décisions ne sont pas guidées par des collusions quelconques avec la sphère économique privée.
Or là, Le Monde et d'autres publications confirment ce que tout le monde susurrait, la suppression de la publicité sur les chaînes publique est une décision éhontée servant les intérêts de son ami Martin Bouygues. On le savait, certes, mais cet avantage pour TF1 aparraissait comme effet corollaire de la décision du président. Or là on apprend qu'au contraire, cette décision procède d'un livre blanc remis par TF1 à l'élysée quelques semaines avant l'annonce du président.
C'est ici.
Mais comme on ne sait jamais, Nicolas pourrait fait supprimer cela des colonnes du Monde, alors... copy/paste.
"TF1 avait plaidé fin 2007 auprès des pouvoirs publics pour la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, avant que le président Nicolas Sarkozy n'annonce cette mesure début janvier. Cette demande figurait dans un livre blanc que le groupe a remis à l'Elysée quelques semaines avant l'annonce du président Sarkozy, rapporte, vendredi 7 mars, le quotidien Les Echos.
Le financement du service public "uniquement par des fonds publics" figure en quatrième position parmi les huit propositions du livre blanc de TF1, rapporte le quotidien. Citant en exemple le modèle britannique, le groupe de Martin Bouygues fait valloir que cette mesure "aurait le mérite d'assainir le marché publicitaire, soumis enfin aux seules lois de l'offre et de la demande". Aux yeux de TF1, les chaînes publiques opèrent "une ponction très significative sur le marché publicitaire" et "mènent une véritable politique de dumping, entraînant une pression artificielle à la baisse du coût des écrans", tirant l'ensemble du marché publicitaire vers le bas.
Le 8 janvier, jour de l'annonce de Nicolas Sarkozy, l'action de TF1, qui devrait être le principal bénéficiaire de cette mesure au regard de sa part de marché prépondérante, avait bondi de 9,47 %. "Très vite, la chaîne a cherché à corriger l'image d'un 'cadeau' qui lui serait ainsi fait par le président de la République", expliquent Les Echos. Le 27 février, le principal actionnaire de la chaîne, Martin Bouygues, avait ainsi assuré avoir "découvert" l'annonce présidentielle lors de sa conférence de presse."
Bientôt on en saura sûrement un peu plus sur ses accointances avec Bolloré.
Nicolas Sarkozy a le droit d'avoir les amis qu'il veut, voyages dans les yachts et les jets de qui il veut, partager son lit avec qui il veut, on s'en fout, c'est sa vie privée, même s'il la met en scène, on s'en fout tant que cela ne vient pas entraver son impartialité de président et que ses décisions ne sont pas guidées par des collusions quelconques avec la sphère économique privée.
Or là, Le Monde et d'autres publications confirment ce que tout le monde susurrait, la suppression de la publicité sur les chaînes publique est une décision éhontée servant les intérêts de son ami Martin Bouygues. On le savait, certes, mais cet avantage pour TF1 aparraissait comme effet corollaire de la décision du président. Or là on apprend qu'au contraire, cette décision procède d'un livre blanc remis par TF1 à l'élysée quelques semaines avant l'annonce du président.
C'est ici.
Mais comme on ne sait jamais, Nicolas pourrait fait supprimer cela des colonnes du Monde, alors... copy/paste.
"TF1 avait plaidé fin 2007 auprès des pouvoirs publics pour la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, avant que le président Nicolas Sarkozy n'annonce cette mesure début janvier. Cette demande figurait dans un livre blanc que le groupe a remis à l'Elysée quelques semaines avant l'annonce du président Sarkozy, rapporte, vendredi 7 mars, le quotidien Les Echos.
Le financement du service public "uniquement par des fonds publics" figure en quatrième position parmi les huit propositions du livre blanc de TF1, rapporte le quotidien. Citant en exemple le modèle britannique, le groupe de Martin Bouygues fait valloir que cette mesure "aurait le mérite d'assainir le marché publicitaire, soumis enfin aux seules lois de l'offre et de la demande". Aux yeux de TF1, les chaînes publiques opèrent "une ponction très significative sur le marché publicitaire" et "mènent une véritable politique de dumping, entraînant une pression artificielle à la baisse du coût des écrans", tirant l'ensemble du marché publicitaire vers le bas.
Le 8 janvier, jour de l'annonce de Nicolas Sarkozy, l'action de TF1, qui devrait être le principal bénéficiaire de cette mesure au regard de sa part de marché prépondérante, avait bondi de 9,47 %. "Très vite, la chaîne a cherché à corriger l'image d'un 'cadeau' qui lui serait ainsi fait par le président de la République", expliquent Les Echos. Le 27 février, le principal actionnaire de la chaîne, Martin Bouygues, avait ainsi assuré avoir "découvert" l'annonce présidentielle lors de sa conférence de presse."
Bientôt on en saura sûrement un peu plus sur ses accointances avec Bolloré.
Labels: France