Saturday, February 24, 2007
L'emballement médiatique va-t-il reprendre de plus belle?
Iran, ira pas? La BBC nous dévoilait cette semaine le plan "secret" de frappe de l'Iran par les Etats-Unis. Secret, il ne l'est plus. Des plans, cela n'a rien de nouveau, le Pentagone en a des armoires entières pour le Proche Orient, de la partition de l'Arabie Saoudite en deux voire trois régions indépendantes, à l'invasion de l'Iran en passant par celle de la Syrie, beaucoup de têtes bercées trop prêt du mur s'agitant dans les couloirs de l'administration américaine en écrivant des scenarii erronés. La BBC n'a fait qu'illustrer cela d'une petite carte que l'on n'avait pas encore vue, indiquant les cibles éventuelles de ces frappes. Comme si cela allait changer quelque chose, de connaître les cibles potentielles. Quand l'Oncle Sam fait ses frappes chirurgicales, il frappe dans le tas, avec des armes pas toujours très catholiques, charcute dans le civil, couvrant cela par des "Our Intelligence sources told us this was a group of terrorists....". Ils ont souvent 8 ans dans une maternelle, leurs terroristes, ou au pire célèbrent un mariage à Bassorah avant de se prendre des missiles à fragmentations.
Dommages collatéraux.
Oui c'est dommage. Très.
Et quand cela se passe dans une prison irakienne, c'est très collatéral paraît-il.
C'est désormais au tour des deux pieds nickelés Olmert et Peretz, vous savez ces deux stagiaires gouvernementaux au look de Laurel & Hardy, de rajouter de l'huile sur le feu en agitant sourire aux lèvres la possibilité d'aller frapper les troupes syriennes stationnées sur le pourtour du Golan, et si l'Iran s'en mêle, on lui envoie l'arme nucléaire qu'on n'a pas officiellement même si on fait la bourde de dire que si (bravo Hardy!), mais l'Iran n'y a pas le droit, même plus pour du civil semble-t-il. C'est que pour les perses, ce n'est pas civil, c'est que du miliatire, et ce n'est pas de la dissuasion, eux l'utiliseront c'est certain. Pas comme l'Oncle Sam, lui n'a jamais utilisé le gros Champignon, pas même à Hiroshima.
Autrement, tout va bien, la situation semble enfin se stabiliser en Irak, si si c'est vrai! Avant l'écart-type du nombre de morts par jour était assez élevé, ça variait de 35 à 120, mais depuis deux ou trois semaines, la situation se stabilise autour des 60 décès quotidiens, plus ou mois 10 pour cent. Tout va bien, c'est stable, on peut même faire du copier coller chaque jour pour les dépêches de Reuters, faible marge d'erreur finalement. Et puis arrêtons de nous mentir, les bilans de morts en Irak, cela fait moins réagir la planète que les fluctuations de l'or, qu'il soit jaune ou noir, alors à quoi bon s'exciter.
"Journée sanglante en Irak" titre la presse, cela ne devient pas un peu du pléonasme non? La presse tiens donc. J'en ai ma claque de ces journalistes partiaux qui ne font que dérouler le tapis rouge à l'administration américaine, à croire que les porte-parole de la maison blanche et les comités de rédaction ne font qu'un. Où est le journalisme d'investigation d'antan? On ne fait que reprendre les dépêches Reuters et AFP pour broder autour. Qui nous parle encore de Carlyle, de Halliburton, des contrats juteux en Irak, des contrats de reconstruction déjà draftés pour l'Iran "au cas où"? Personne.
Les médias sont là au service du Prince pour piloter les baromètres de la phobie occidentale sur cette pauvre région du Croissant fertile.
Iran, ira pas? La BBC nous dévoilait cette semaine le plan "secret" de frappe de l'Iran par les Etats-Unis. Secret, il ne l'est plus. Des plans, cela n'a rien de nouveau, le Pentagone en a des armoires entières pour le Proche Orient, de la partition de l'Arabie Saoudite en deux voire trois régions indépendantes, à l'invasion de l'Iran en passant par celle de la Syrie, beaucoup de têtes bercées trop prêt du mur s'agitant dans les couloirs de l'administration américaine en écrivant des scenarii erronés. La BBC n'a fait qu'illustrer cela d'une petite carte que l'on n'avait pas encore vue, indiquant les cibles éventuelles de ces frappes. Comme si cela allait changer quelque chose, de connaître les cibles potentielles. Quand l'Oncle Sam fait ses frappes chirurgicales, il frappe dans le tas, avec des armes pas toujours très catholiques, charcute dans le civil, couvrant cela par des "Our Intelligence sources told us this was a group of terrorists....". Ils ont souvent 8 ans dans une maternelle, leurs terroristes, ou au pire célèbrent un mariage à Bassorah avant de se prendre des missiles à fragmentations.
Dommages collatéraux.
Oui c'est dommage. Très.
Et quand cela se passe dans une prison irakienne, c'est très collatéral paraît-il.
C'est désormais au tour des deux pieds nickelés Olmert et Peretz, vous savez ces deux stagiaires gouvernementaux au look de Laurel & Hardy, de rajouter de l'huile sur le feu en agitant sourire aux lèvres la possibilité d'aller frapper les troupes syriennes stationnées sur le pourtour du Golan, et si l'Iran s'en mêle, on lui envoie l'arme nucléaire qu'on n'a pas officiellement même si on fait la bourde de dire que si (bravo Hardy!), mais l'Iran n'y a pas le droit, même plus pour du civil semble-t-il. C'est que pour les perses, ce n'est pas civil, c'est que du miliatire, et ce n'est pas de la dissuasion, eux l'utiliseront c'est certain. Pas comme l'Oncle Sam, lui n'a jamais utilisé le gros Champignon, pas même à Hiroshima.
Autrement, tout va bien, la situation semble enfin se stabiliser en Irak, si si c'est vrai! Avant l'écart-type du nombre de morts par jour était assez élevé, ça variait de 35 à 120, mais depuis deux ou trois semaines, la situation se stabilise autour des 60 décès quotidiens, plus ou mois 10 pour cent. Tout va bien, c'est stable, on peut même faire du copier coller chaque jour pour les dépêches de Reuters, faible marge d'erreur finalement. Et puis arrêtons de nous mentir, les bilans de morts en Irak, cela fait moins réagir la planète que les fluctuations de l'or, qu'il soit jaune ou noir, alors à quoi bon s'exciter.
"Journée sanglante en Irak" titre la presse, cela ne devient pas un peu du pléonasme non? La presse tiens donc. J'en ai ma claque de ces journalistes partiaux qui ne font que dérouler le tapis rouge à l'administration américaine, à croire que les porte-parole de la maison blanche et les comités de rédaction ne font qu'un. Où est le journalisme d'investigation d'antan? On ne fait que reprendre les dépêches Reuters et AFP pour broder autour. Qui nous parle encore de Carlyle, de Halliburton, des contrats juteux en Irak, des contrats de reconstruction déjà draftés pour l'Iran "au cas où"? Personne.
Les médias sont là au service du Prince pour piloter les baromètres de la phobie occidentale sur cette pauvre région du Croissant fertile.
posted by Amine at 12:05 PM |
5 Comments:
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Post a CommentAt 2/25/2007 01:32:00 PM, Najlae
That son of a b$^ù^$ just never stops!
Sérieusement,la situation est vomitive. Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les ramifications de cette mise sous pression des opinions publiques. L'impression d'être dans une cocotte minute avec menace d'explosion à tout instant. Pour moi,il est évident qu'une attaque potentielle de l'Iran donnerait le feu vert à tous les extrémistes musulmans (au Maroc comme ailleurs) qui y verraient non seulement un signe de l'Apocalypse mais surtout une invitation au djihad.
Inquiétant.