Friday, March 03, 2006
H5N1... Tant de bruit pour cinq molécules d'hydrogène associées à une molécule d'azote? Qu'est-ce donc que cette nouvelle bizarrerie chimique qui fait souffler un vent de panique sur la petite bleue? On se met à redouter même la migration des oiseaux désormais. Serait-ce encore Nicolas Sarkozy qui aurait semé tout ce trouble dans son terrain de jeu préféré, les média? Car au regard de toute cette volaille "nettoyée" de la surface de la terre à titre préventif - non, ne parlons pas de Karcher ni de racaille je vous prie! -, on se dit qu'il va bientôt falloir mettre en place une immigration choisie pour les volatiles. D'autant plus que ces oiseaux de mauvais augure vont essayer dès le printemps de revenir en masse sur le Vieux Continent en provenance des pays du Sud, encore eux. Et c'est qu'ils sont bien malins, ces zozios, car ils ne se font pas prendre bêtement dans des pateras, que nenni, ils la survolent, la Mare Nostrum! Alors là, sincèrement, Jettou et Zapatero auront beau remuer ciel et terre pour coordonner leur action, on ne va pas va pouvoir les arrêter ces migrateurs de quatrième génération. A moins que l'on ne trouve un moyen de les appâter vers la frontière du Maroc avec Melilla, histoire de trouver une bonne excuse de les rejeter par la suite vers le Sahara et de les y laisser crever de faim et de soif. C'est du déjà vu, et ça pourrait résoudre le problème pardi! Sarkozy n'aurait même plus besoin de réfléchir aux quotas et autres visas sélectifs à instaurer d'ici l'été, et on y va, tout monde dans les dunes!
J'ai même pensé mercredi à une maladie vénérienne gravissime lorsque le présentateur d'un journal télévisé interrompit d'un air paniqué sa lecture passive du prompteur pour répéter avec un ton grave ce qu'on lui soufflait dans une oreillette, accrochez-vous: au pays d'Angela une petite chatte chancelante est morte du Hache machin!
Les SPA européennes ne désemplissent pas depuis, elles ne cessent de recevoir des chatons abandonnés.
Je dois avouer qu'à force d'entendre ces infos, j'en ai une grippe intestinale. Il y a quelque chose d'avarié dans ce matraquage médiatique.