The week in Utrecht, the week-end in Amsterdam, and away even longer than usually from home (esta vez voy a echarte de menos Barna, pero mucho!...).
Back to Barcelona in three weeks... Drat! All that for what? Is it worth being here? Is it worth globetrotting as such? I begin to be fed up with so many biz' trips... Looked interesting at the beginning, but no time to enjoy anything. Solamente currando cómo una bestia... On which road am I? For how long? Where will it get me to? Confused thoughts...
A feeling of a chosen exile for reasons I don't even remember. It seemed obvious 12 years ago, while still a teen, but not anymore, aunque no tenga todavía los huevos para volver...
"Le réel exil commence lorsque le présent est confisqué. Quand on est condamné à rêver le temps d'avant et attendre l'avenir".
Chawki Abdelamir, poète Irakien, né à Nassirya en 1949. Traducteur d'Adonis en français.
She surely raised her bairns well,
Taught us strength and pride,
Gave us love o' homeland,
But couldna' make us bide.
We set off young, we set off auld,
In search of pastures new
Yet, one by one, along life's way
Find little that would do.
We have our homes, we make a life
On every foreign shore;
Choose a husband, find a wife,
And still we yearn for more.
To soothe a restless,
aching heart
We chase another scheme,
Follow one more rainbow
Yet we never still the dream
Aye, she let us go so easily
With never a backward look.
But...how could we know as we sailed or flew
Our heart was a baited hook,
With a line as long as we want it to be
To wherever we may roam,
Till...out of the blue, with one sharp tug
"Mother Scotland" reels us home.
Scotish Exile Poetry
Cuando llegó el invierno a Chile, miles de pájaros volaron con la primera lluvia, estaban asustados entre la sombra y la muerte, y prefirieron emigrar con sus vidas hacia otras vidas. Tomaron el primer avión desesperados, se arrojaron a los muelles persiguiendo barcos, cruzaron las montañas huyendo de las lanzas y dejaron atrás la patria y a los herederos del hambre. Algunos no despegaron jamás, les arrancaron las alas en el intento y la lucha, desaparecieron con nombre y apellido bajo los árboles de hierro, los encerraron en jaulas por especies y cuando años después los encontraron, tenían la caricia del cuervo entre sus plumas. Los otros, los perseguidos, los pájaros del pueblo que lograron atravesar la muerte, debieron acostumbrarse a volar de otra manera, a sentir de otra manera, a respirar de otra manera. La tierra ajena los había recibido, la tierra amiga los invitaba a su mesa a compartir el pan y sus dolores. Muchos incluso en la agonía soñaron con ver la patria por última vez ,pero la patria también agonizaba había querido volar con sus alas rotas.
Mario Meléndez, poeta chileno.
Mon petit frère fait polytechnique à Valencia. Il est au Maroc pour deux semaines. Depuis, qu'il est rentré, il rayonne, il revit… Il s’est engagé pour une longue absence, lui qui est tellement marocain. Le gens de gars qui est copain avec tout le monde du moul hanout au gardien de voiture…
Et puis dans un pub, hier, je le regardais, un grand garçon, trinquant, cigarette à la main, souriant comme d'habitude, mais j’ai vu que ces quelques mois passés loin de la maison l’ont quand même changé, une sorte mélancolie s’est installée dans ses yeux… et j’ai bien peur que ça soit irréversible.
"La vrai révolution sera l'ère de la transportation!!!"
"Plus de contraintes de temps et d'espace! Hop! En 2 secondes au bout du monde!"
"En que meme si tu paye un peu plus cher, ils te prennent 2 cm3 de graisse derriere et a l'arrivé, 2 cm de -biiiip- tu as gagné!!!"
Moi dans mes moments prophetiques, samedi soir, 3h du mat, retour en zig-zag vers la platitude amnésique de mon matelas...
rho l'exil loin du marruecos je connais bien.Cinq ans que je esuis expat et à a chque fois que je revois le soleil du bled, j'ai une bouffée de joie incroyable.Après quand on revient on garde sa blessure, c'est comme cal on n'en guérit pas.
Mais c'est toujours la m^peme schyzophrénie: je sais que ça ne sera pas facile de revenir y bosser au maroc .PAr contre pour revenir manger du beghrir pas de problèmes:)
Je suis d'accord pour la télétransportation, à quand un brevet marocain?:)