Inutile de parler d'Omar Bongo, il est parti, respect pour les morts disent certains, j'y souscris.
Mais en regardant Canalplus hier, je tombe sur l'émission du Grand Journal du 08 Juin (lundi passé). Sur le plateau, aux côtés de Lefebvre, De Sarnez et Moscovivi, il y avait Eva Joly.
J'admire ce petit bout de femme, à la voix basse et frèle, à la silhouette singulière, mais face à laquelle tout le monde fait silence pour savourer son verbe, son franc-parler et son pragmatisme. Jamais de langue de bois. Une trempe de politiciens dont le paysage politique français fait cruellement défaut.
Elle tenait à s'exprimer sur Omar Bongo, Michel Denisot lui en laissé l'occcasion. Retranscription de ses propos:
"C'était un président qui n'avait pas le souci de ses citoyens comme centre principal dans de sa vie.
Il a été mis en place par Foccart en 66 après avoir travaillé dans nos services secrets. Il a bien servi les intérêts de la France et des hommes politiques français.
C'est un PIB égal au Portugal, ils construisent 5 km de routes par an, ils ont le taux de mortalité infantile parmi les plus élevés au monde.
La manne pétrolière ne leur a pas profité. Elle a profité à nous.
La France a une grande dette envers le Gabon pour avoir maintenu au pouvoir pendant toutes ces années monsieur Bongo qui nous a donné aussi accés aux négotiations de l'OPEC (=OPEP)".
Chapeau bien bas Madame Joly.
Bongo etait peut etre tout ce qu il y a de vil et de meprisable dans ce bas monde dont le succes depend de la position de l individu sur la pyramide hierarchique.
Bongo n etait pas le seul a agir de cette maniere egocentriste dans un continent (sauvage) qui n avait et qui n a tjrs pas connu la veritable democratie.Il a agi comme n importe quel autre dirigeantt qui ne voulait pas lacher le pouvoir en s entourant de puissants AMIS. Il etait avise et clairvoyant, il est mort dans son lit grace a ses amis. MALHEUR A L HOMME SEUL, dit on.
Cela ne signifie pas que j admirais ce tyran sans dignite
Ou que j approuvais s maniere de conduire les affaires de son peuple dont plus de la moitie vit encore a l etat sauvage dans les jungles noires du Gabon