Saturday, August 04, 2007
Que des stars et starlettes, célébrités de petit ou grand écran et des dance floors soient les égéries de marques, cela est plus que normal. L'image fait vendre et participe à la notoriété et au message véhiculé, à l'identité, aux valeurs, blablabla. Certes. C'est vrai.
Mais que Mikhaïl Gorbatchev, le Perestroïka Man, prix Nobel 1990, icône de la chute du mur de Berlin dont il a été l'un des principaux acteurs, devienne le temps d'une collection l'icône de Louis Vuitton pour la prochaine campagne sur le thème du voyage, me dérange (Steffi Graph et Anfré Agassi, Catherine Deneuve feront aussi partie du voyage, photographiés par l'excellente Annie Leibovitz).
J'adore Vuitton. C'est pour moi LA marque de luxe dans toute sa splendeur (en dehors de l'horlogerie qui n'est pas à la hauteur de la marque).
Mais cette fois il y a une faute de goût.
Un goût de gâchis. Quand bien même Gorbatchev aurait besoin de plus de roubles pour sa retraite, pas ça.
Vous auriez imaginé Ghandi nous sourire avec un "Parce que je le vaux bien"?
Un Martin Luther King faire de la pub pour Pizza Hut?
Remarque, c'est vrai qu'en 1997, Gorbatchev posait déjà avec sa petite fille Anastasia dans un spot vantant les mérites de... Pizza Hut.
L'image fait vendre. Elle brise d'autres images, aussi.
Labels: Gorbatchev, Louis Vuitton, Pizza Hut