Monday, February 05, 2007
Samedi dernier 3 février. Des centaines de milliers de manifestants scandent des slogans anti PSOE, et plus exactement anti-Zapatero alors que le but premier est de marcher "contre le terrorisme, contre l'ETA", en réponse à l'appel du Forum d'Ermua.
Aux avant-postes, on aperçoit les ténors du Parti Populaire qui se frottent les mains à l'écoute des couplets anti-Zapatero. A l'approche des municiaples et des législatives dans respectivement 2 et 14 mois, la nouvelle équation de la droite unltraconservatrice est simple: reconquérir le pouvoir des mains de la gauche en la discréditant sur le terrain de la lutte anti-terroriste. Et c'est bien le seul terrain sur lequel Zapatero peut objectivement être attaqué, pain béni offert par l'attentat d'ETA le 30 décembre dernier à l'aéroport de Madrid Barajas. Le seul terrain car sur les domaines sociaux, économiques, civiques et en matière de politique étrangère, le bilan de la gauche est plus qu'honorable. Etait-ce une erreur de s'asseoir à la table des négotiations avec ETA pour mettre fin définitivement à la violence? Je ne pense pas. Mais c'était risqué, tout le monde le savait.
Aux avant-postes, on aperçoit les ténors du Parti Populaire qui se frottent les mains à l'écoute des couplets anti-Zapatero. A l'approche des municiaples et des législatives dans respectivement 2 et 14 mois, la nouvelle équation de la droite unltraconservatrice est simple: reconquérir le pouvoir des mains de la gauche en la discréditant sur le terrain de la lutte anti-terroriste. Et c'est bien le seul terrain sur lequel Zapatero peut objectivement être attaqué, pain béni offert par l'attentat d'ETA le 30 décembre dernier à l'aéroport de Madrid Barajas. Le seul terrain car sur les domaines sociaux, économiques, civiques et en matière de politique étrangère, le bilan de la gauche est plus qu'honorable. Etait-ce une erreur de s'asseoir à la table des négotiations avec ETA pour mettre fin définitivement à la violence? Je ne pense pas. Mais c'était risqué, tout le monde le savait.
«L'Espagne est une grande nation avec 500 ans d'histoire, la huitième puissance économique du monde. Comment peut-on s'agenouiller face à un groupe d'assassins ?», hurlait samedi Mariano Rajoy face aux journalistes.
Mais c'est vite oublier que son prédécesseur Aznar avait négocié avec ETA, en mai 1999, après avoir concédé de généreuses mesures pénitentiaires aux détenus séparatistes.
Rajoy devrer se raser les cheveux sur sa langue 7 fois avant de jouer au démagogue.
J'adore la politique, mais j'abhorre les populistes. Et il y en a trop au PP.
Labels: Politics
posted by Amine at 8:57 AM |
1 Comments:
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Post a CommentTrès drôle la remarque sur ses cheveux sur la langue...
Sur le fond, on ne peut malheureusement que partager tes remarques....les politiques ont la mémoire courte mais à ce point, c'est affligeant....
Pas de parti d'extrême droite en Espagne....une des raisons est sans aucun doute que ce Parti Populaire est SUPER conservateur....peu d'idées de Le Pen sur la famille que ne défendrait volontiers le PP espagnol...