Tuesday, September 04, 2007
Soleil radieux, 27ºC, c’est pourtant censé être l’hiver.
A peine sortis de l’hôtel, ma muse et moi nous mettons à la recherche de supermarchés. Passion pour le marketing oblige, et cela nous vaut d’être souvent pris pour des fous, l’incontournable « touristique » est pour nous d’effectuer… des store checks J !
J’adore découvrir les habitudes alimentaires des habitants d’autres pays, décortiquer les ingrédients, scruter les packagings, comparer les prix d’un pays à l’autre, mais aussi les messages publicitaires qui diffèrent parfois complètement. Constater avec peine mais admiration aussi la déferlante des marques « globales ».
Nous tombons nez à nez avec l’enseigne Casa Santa Luzia, supermarché de luxe doté d’un espace gourmet plus que raffiné, ce n’est certes pas Harrods, mais c’est très comparable à l’Espace Lafayette Gourmet. 7 agents de sécurité à l’entrée, lunettes noires, oreillettes, costumes noirs à vestes bouffantes laissant deviner plus que de simples armes blanches sur leurs côtes. On croirait entrer dans une agence bancaire au moment où la Brinks livre des billets.
Le nombre de fromages français est impressionnant, les fruits frais qualifiés « d’exotiques » ailleurs sont divins, la sélection de vins du monde donne le tournis (superbe linéaire de Syrahs), les viennoiseries raffinées, le rayon traiteur laisse rêveur.
Les linéaires sont à l’image du métissage de la population, un vrai melting pot : les Red Beans pré-cuisinés pour Feijoadas côtoient les Hummus, Kebbes, Fatayers et d’autres produits Kosher originaires du Croissant Fertile. Un fumet de Pão de Queijo sortant du four me rejoint en face des Ruedas de Parmigiano, de la mascarpone, des amaretos et des Paris-Brest. Je déguste un « croissant pur beurre intégral », c’est trivial, il fallait y penser, de la viennoiserie avec du blé complet, et c’est un régal !.
2 heures après, on ressort.
Retour à la réalité. Des petits enfants en haillons mendient sur les marches du supermarché. Plus de 85% des richesses du pays aux mains de moins de 5% de la population. Des clientes siliconées, collagénées, botoxisées sortent en vitesse du supermarché pour s’engouffrer dans des 4*4 flambants neufs, sans adresser même un regard auxdits enfants. Quel monde merveilleux.
On tombe sur un autre supermarché, de la chaîne Pão de Açúcar cette fois-ci.
Rebelote, 1 heure de balade entre les rayons.
Non seulement on cuisine très bien au brésil, mais on y trouve d’excellents produits.
Certainement pas accessibles à tous.
A peine sortis de l’hôtel, ma muse et moi nous mettons à la recherche de supermarchés. Passion pour le marketing oblige, et cela nous vaut d’être souvent pris pour des fous, l’incontournable « touristique » est pour nous d’effectuer… des store checks J !
J’adore découvrir les habitudes alimentaires des habitants d’autres pays, décortiquer les ingrédients, scruter les packagings, comparer les prix d’un pays à l’autre, mais aussi les messages publicitaires qui diffèrent parfois complètement. Constater avec peine mais admiration aussi la déferlante des marques « globales ».
Nous tombons nez à nez avec l’enseigne Casa Santa Luzia, supermarché de luxe doté d’un espace gourmet plus que raffiné, ce n’est certes pas Harrods, mais c’est très comparable à l’Espace Lafayette Gourmet. 7 agents de sécurité à l’entrée, lunettes noires, oreillettes, costumes noirs à vestes bouffantes laissant deviner plus que de simples armes blanches sur leurs côtes. On croirait entrer dans une agence bancaire au moment où la Brinks livre des billets.
Le nombre de fromages français est impressionnant, les fruits frais qualifiés « d’exotiques » ailleurs sont divins, la sélection de vins du monde donne le tournis (superbe linéaire de Syrahs), les viennoiseries raffinées, le rayon traiteur laisse rêveur.
Les linéaires sont à l’image du métissage de la population, un vrai melting pot : les Red Beans pré-cuisinés pour Feijoadas côtoient les Hummus, Kebbes, Fatayers et d’autres produits Kosher originaires du Croissant Fertile. Un fumet de Pão de Queijo sortant du four me rejoint en face des Ruedas de Parmigiano, de la mascarpone, des amaretos et des Paris-Brest. Je déguste un « croissant pur beurre intégral », c’est trivial, il fallait y penser, de la viennoiserie avec du blé complet, et c’est un régal !.
2 heures après, on ressort.
Retour à la réalité. Des petits enfants en haillons mendient sur les marches du supermarché. Plus de 85% des richesses du pays aux mains de moins de 5% de la population. Des clientes siliconées, collagénées, botoxisées sortent en vitesse du supermarché pour s’engouffrer dans des 4*4 flambants neufs, sans adresser même un regard auxdits enfants. Quel monde merveilleux.
On tombe sur un autre supermarché, de la chaîne Pão de Açúcar cette fois-ci.
Rebelote, 1 heure de balade entre les rayons.
Non seulement on cuisine très bien au brésil, mais on y trouve d’excellents produits.
Certainement pas accessibles à tous.
Labels: Brazil